Variété cévenole.
Petit fruit sphérique à chair tendre, fine et fondante, juteuse, légèrement pierreuse.
L’arbre aime les terres riches et fraiches. Productif et peu soumis à l’alternance, il est un peu sensible à la tavelure et au carpocapse.
Maturité : en septembre, poire de fin d’été.
Usages : à couteau, à jus, à sécher.
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Souvenir de mon enfance, dans le jardin de mes grands-parents, je me régalais de manger ces pérous sur l’arbre, un vrai délice!!!!! lors de mes vacances dans l’Ariège
Merci de votre commentaire.
Les pérous étaient très répandus dans les zones de moyenne montagne. Il est difficile, cependant d’assurer qu’il s’agisse exactement de la même variété. En effet, le mot ‘pérou’ est une francisation de ‘pèra’, ou encore ‘pèro’ avec une voyelle finale qui se prononce ‘ou’ ( [u] en phonétique). Plusieurs variétés de petites poires sauvages étaient appelées ‘pérous’, telles les poires dites de la Saint-Jean. La ‘Pérous’ de Lozère est une poire d’automne.
Vous souvenez-vous à quel endroit en Ariège, plus précisément ? Vous souvenez-vous en quelle année, à quelle époque ?
Ou peut on trouver à acheter des perous?
Merci.
Bonjour,
Si vous voulez acheter des fruits, il faut reconnaitre qu’il est difficile aujourd’hui de se rapprocher d’un vendeur qui propose des variétés anciennes, à part peut-être, lors de certaines manifestations spécialisées où des collectionneurs proposent à découvrir les fruits de leur verger de conservation. La meilleure façon d’obtenir des fruits, c’est encore de planter un arbre, en vous rapprochant d’un pépiniériste spécialisé dans les variétés anciennes. Ou bien, si vous connaissez un arbre dont les fruits vous plaisent, le ‘dupliquer’ par greffage. Là aussi vous pouvez vous rapprocher d’une association de sauvegarde du patrimoine fruitier près de chez vous.
Pour ajouter à la difficulté… Il existe de nombreuses variantes de ces petites poires nommées ‘pérous’ avec des différences notables selon les régions. Certaines, très précoces d’autres, bien plus tardives…
Cordialement,
p.
Les pérous étaient utilisées cuites. Avant de mettre la pate à pain, au four, on prélevait une part de la pate à pain qu’on réservait. . A la fin de la cuisson du pain, on prenait cette pate qu’on étalait, ensuite on y mettait le pérous au milieu, on rabattait le pâte par dessus en laissant une cheminée au mileu. Le four à pain était encore chaud et là on en profitait pour faire cuire ce délicieux dessert qu’on appelait Paillouse.
Recette du « Saltre » à Badaroux (maison Bousquet Justin)
Merci pour votre contribution.
Il semble que cette pratique cullinaire ait été présente dans plusieurs régions, sous différentes appellations, réalisée aussi avec d’autres fruits. La paillouse de Lozère serait l’équivalent du douillon normand (poire), du bourdelot (pomme), voire du pain-coing. La mode étant à revisiter les vieilles recettes en déclinant les variations, on trouve aujourd’hui de nombreuses versions faisant varier les pâtes et les ingrédients : rajout de sucre, de confiture, d’épices…
Pouvez-vous nous en dire plus à propos du ‘Saltre’ de Badaroux ?